J.-P. Rothschild et C. Heid (dir.), La bibliothèque de l'abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle. II, Les manuscrits conservés, 3

Vendredi, 17 Septembre 2021 08:00 Jacques Elfassi
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Jean-Pierre Rothschild et Caroline Heid (dir.), La bibliothèque de l'abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle. II, Les manuscrits conservés. Troisième partie, Sermons et instruments pour la prédication : Manuscrits des cotes O, P, Q, Paris, 2021.

Éditeur : CNRS éditions
Collection : Documents, études et répertoires - Institut de recherche et d'histoire des textes, 91
502 pages
ISBN : 978-2-271-13787-6
120 €


La bibliothèque de l'abbaye de Clairvaux fut un centre de première importance de la vie spirituelle et intellectuelle en France et en Europe au Moyen Âge. André Vernet en a édité les anciens catalogues en 1979, dans cette même collection « DER », et ses collaborateurs de la section de codicologie de l'IRHT, Jean-Paul Bouhot et le regretté Jean-François Genest, y ont publié en 1997 les notices descriptives de plus de la moitié (manuscrits bibliques, patristiques et théologiques) des mille et quelque manuscrits subsistants du catalogue de 1472. Le travail a été repris dans la section latine de l'IRHT il y a quelques années, la nature des manuscrits restant à décrire (où les recueils de pièces multiples sont nombreux : florilèges, sermonnaires, collections hagiographiques, livres liturgiques) et les moyens nouveaux d'identification détaillée imposant un autre format de notices. Le présent volume est ainsi le premier publié de quatre qui couvriront, selon l'ordre des cotes du catalogue de 1472, des manuscrits de sermons (volume en préparation), d'autres recueils de sermons, des instruments pour la pastorale et des textes de théologie scolaire, de dévotion, d'histoire sainte, d'histoire profane et d'hagiographie (ce volume), le droit, les sciences et les lettres (en préparation), la liturgie (en préparation). Ce volume qui décrit 142 manuscrits de contenu très varié a été l'occasion d'un nombre élevé de découvertes de copies inconnues de divers textes. Mais le projet vise aussi à décrire et à comprendre le fonds en tant qu'ensemble, partiellement comme le produit du travail d'un scriptorium ou d'un petit nombre d'ateliers, et dans sa totalité comme bibliothèque organisée et vivante du XIIe au XVIIIe siècle.

 

Source : IRHT