Isidore de Séville, Étymologies Livre I

Mercredi, 26 Février 2020 08:09 Jacques Elfassi
Imprimer

etym._i.jpg

Isidore de Séville, Étymologies Livre I. La Grammaire. Texte établi, traduit et commenté par Olga Spevak, Paris, 2020.

Éditeur : Les Belles Lettres
Collection : Auteurs latins du Moyen Âge
CLVIII-474 pages
ISBN : 9782251450537
65 €


La grande encyclopédie d'Isidore de Séville intitulée les Étymologies s'ouvre sur le premier des sept arts libéraux : la grammaire. Après un bref exposé sur la discipline et les arts libéraux, l'auteur traite des lettres, pour passer à la grammaire et à ses parties constitutives, en suivant l'enseignement de l'Ars Maior de Donat. Il étudie ensuite les classes des mots pour enchaîner avec la matière concernant la prosodie : syllabe, pieds métriques, accents et signes de ponctuation. Puis il aborde des sujets qui ne font pas partie de la grammaire de Donat : signes critiques (avec des chapitres sur les systèmes d'abréviation, notamment dans les domaines juridique et militaire, mais aussi les notes tironiennes, l'écriture cryptée ou la communication à l'aide des doigts), orthographe et méthodes d'analyse (analogie, étymologie, différence et glose). Après quoi il revient à la tradition de l'enseignement grammatical pour étudier les barbarismes, les solécismes, les défauts, les métaplasmes, les figures et les tropes. Les derniers chapitres sont consacrés aux genres littéraires : prose, mètres et genres poétiques, fable et histoire.

Héritière de la grammaire antique, puisant dans des sources variées et comportant de nombreuses citations d'auteurs anciens, la somme grammaticale d'Isidore a exercé une immense influence au Moyen Âge.
Ce volume de la collection ALMA propose, soigneusement établi d'après la tradition manuscrite, le texte latin de cette « grammaire » d'Isidore, et, pour la première fois, sa traduction en français, avec une copieuse introduction et d'abondantes notes destinées à faciliter la lecture et l'interprétation d'un enseignement concis, technique et fondamental.

 

 

Source : Les Belles Lettres