B. Bortolussi et É. Wolff (dir.), Un empire, plusieurs langues

un_empire_plusieurs_langues.png

Bernard Bortolussi et Étienne Wolff (dir.), Un empire, plusieurs langues. Aspects du plurilinguisme dans le monde romain, Bordeaux, 2025.

Éditeur : Ausonius Éditions
Collection : Scripta Antiqua, 189
243 pages
ISBN : 978-2-35613-631-2
19 €

Rome, en exerçant progressivement son imperium sur tout le monde méditerranéen, a connu une tension entre un idéal d'unité, dont le latin est le symbole et l'un des vecteurs, et la multiplicité des langues représentées dans les différentes régions conquises. Le présent ouvrage, fruit d'un colloque organisé à l'Université Paris Nanterre par Bernard Bortolussi et Étienne Wolff en 2023, illustre différents cas de figure, représentatifs des situations de plurilinguisme et ce dans les différents parties de l'imperium Romanum : Italie proprement dite, Gaule, Afrique du Nord, Égypte, Asie Mineure. Ils sont abordés dans une perspective pluridisciplinaire, sinon interdisciplinaire. On y retrouve des pratiques variées liées au contact linguistique, dont l'hybridation graphique, le plurilinguisme et le code-switching.

 

Source : Ausonius Éditions

 

G. Rubulotta, Ælius Aristide et Xénophon

rrr_40.jpg

Gabriella Rubulotta, Ælius Aristide et Xénophon. Regards d'un orateur gréco-romain sur un classique de l'hellénisme, Turnhout, 2025.

Éditeur : Brepols
Collection : Recherches sur les Rhétoriques Religieuses, 40
294 pages
ISBN : 978-2-503-61721-3
105 € (Η.Τ.)

Nombre d'œuvres d'époque impériale montrent que Xénophon était considéré comme un modèle littéraire éminent. La présente étude offre une analyse de la réception de Xénophon dans les discours de l'orateur Ælius Aristide, lesquels n'ont pas encore été traités sous cet angle. Les œuvres aristidiennes examinées sont : les Discours platoniciens (or. 2-4), le discours Sur la digression (or. 28), la déclamation En faveur de la paix avec les Athéniens (or. 8), l'ensemble des cinq Discours leuctriens (or. 11-15), les témoignages sur la déclamation perdue Callixène, le Panathénaïque (or. 1) et l'éloge À Rome (or. 26). L'histoire grecque a une importance cruciale dans cette enquête : Aristide s'est particulièrement intéressé aux événements de l'après-Leuctres. L'analyse des références historiques aux Helléniques met en avant l'érudition de l'orateur et son intérêt pour les discours contenus dans cet ouvrage de Xénophon. L'examen du travail littéraire d'Aristide sur le texte de Xénophon contribue à améliorer l'exégèse des discours aristidiens analysés, et fournit un nouveau volet aux recherches sur la réception de Xénophon.

Lire la suite...
 

G. Galdi, S. Aerts et A. Papini (éd.), Varietate delectamur: Varietate delectamur: Multifarious Approaches to Synchronic and Diachronic Variation in Latin

lvlt_1.jpg

Giovanbattista Galdi, Simon Aerts et Alessandro Papini (dir.), Varietate delectamur: Multifarious Approaches to Synchronic and Diachronic Variation in Latin, Turnhout, 2025.

Éditeur : Brepols
Collection : Latin Vulgaire – Latin Tardif, 1
792 pages
ISBN : 978-2-503-60679-8
160 € (Η.Τ.)

Presenting the selected papers from the 14th International Colloquium on Late and Vulgar Latin (Ghent 2022), this volume inaugurates Brepols' new Latin Vulgaire – Latin Tardif series
The focus of the Latin Vulgaire – Latin Tardif book series lies on the complex and multifaceted problem of late and so-called vulgar Latin. Specifically, starting out from a wide range of methodological approaches involving all levels of language, the series' main purpose is to investigate how Classical Latin (i.e. the language used in the period from ca. 100 BC to AD 100 by authors such as Cicero, Horace and Vergil) underwent the changes during the late period (i.e. mainly between the 3rd and the 7th century AD) that resulted in (the early stages of) the Romance languages. To this purpose, three main types of linguistic sources are taken into consideration. First, direct Latin sources, which include for instance texts written by people with a lesser level of literacy (e.g. inscriptions, soldiers' letters), or by fully literate authors reproducing colloquial language deliberately (e.g. Petronius, Apuleius). Second, indirect Latin sources, which consist of metalinguistic testimonies of ancient authors (mainly, but not exclusively, grammarians) dealing with the language variation typical of their time and region. And third, the Romance idioms themselves: by comparing sources in at least two Romance varieties, one may reconstruct Latin words or forms which were used widely in spoken usage but, for different reasons, are not attested in any extant source.

Lire la suite...