Samedi, 07 Décembre 2024 18:08
Giampiero Scafoglio
Les poètes romains comme personnages littéraires / Roman Poets as Literary Characters
Appel à contributions Date limite : 31 janvier 2025
Le colloque, qui aura lieu à Nice du 29 au 31 mai 2025, portera sur la représentation littéraire des poètes latins (reconstruction « créative » ou complètement imaginaire de leur biographie ; romans ayant des poètes latins comme protagonistes ou personnages ; épîtres adressées aux poètes latins, etc.) dans les littératures européennes ou d'autres continents, en époque moderne et contemporaine. L'étude des « portraits littéraires » de poètes latins se déroulera dans une perspective authentiquement interdisciplinaire, réunissant la littérature latine, l'histoire romaine, les littératures modernes et contemporaines, l'histoire de la culture et des idées, la réception de la culture antique, la littérature comparée, avec une ouverture aux "gender studies". Il y aura également un moment de dialogue avec des écrivains contemporains qui ont travaillé sur les poètes latins.
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Samedi, 16 Novembre 2024 14:57
Ignazio Lax
Narrating Emotions in Late Latin Literature
Appel à contributions Date limite : January 15, 2025
The online seminar series Narrating Emotions in Late Latin Literature, which is planned to take place between April and June 2025, is part of the PRIN 2022 project “PATHOS: PATHS OF THE SOUL. AN ATLAS OF ANCIENT EMOTIONS” («Sapienza» University of Rome, University of Messina) and aims to delve deeper into the relationship between emotions and diegesis in late Latin literary texts. The goal is to fill a gap in the history of scholarship: while considerable attention has been devoted to this aspect in Catullus' poem 64 (FERNANDELLI 2012; LAX 2020), Augustan and Flavian epic poetry (MCCUTCHEON 2012; AGRI 2022; HARRISON 2022), Senecan drama (SCHIESARO 2003; BATTISTELLA 2018), and imperial historiography (Livy: VAN GILS - KROON 2022; Curtius Rufus: BETTENWORTH 2020), for later works we only have the studies of W. Evenepoel on humor and fear in Paulinus of Nola's Natalicia 6 and 8 (edited by the scholar in 1995 and 1999), B. Sidwell's monograph on anger in Ammianus Marcellinus (2013), and J. Clarke's contribution on female pain in Prudentius' Peristephanon (2021); equally illustrative is the presence of only one essay on Latin literature (GERBRANDY 2022, on the emotional sphere of Ceres in Claudian's De Raptu Proserpinae) in the section dedicated to Late Antiquity and Beyond in the recent miscellany on Emotions and Narrative in Ancient Literature and Beyond (eds. M. DE BAKKER - B. VAN DEN BERG - J. KLOOSTER, Leiden-Boston 2022, 665-742).
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Mardi, 05 Novembre 2024 08:04
Laure Cébe
La réception des mythes grecs liés à la nature et au vivant: Textes et images (XIVe-XVIe siècles)
Colloque international - 5 & 6 juin 2025
Appel à contributions Date limite : 30 janvier 2025
Le projet ERC AGRELITA* organise à l'université de Caen Normandie, les 5 et 6 juin 2025, un colloque international intitulé "La réception des mythes grecs liés à la nature et au vivant : textes et images (XIVe-XVIe siècles)". Ce colloque international a pour but de fédérer des chercheurs et chercheuses d'horizons variés autour de la réception des mythes grecs relatifs à la nature et au vivant dans les textes, manuscrits et imprimés, réalisés entre 1300 et les années 1550. Il s'agira d'interroger la fortune, la réinterprétation et les nouvelles exploitations des mythes grecs qui laissent la part belle au monde "naturel" dans ses acceptions les plus larges. Quels sont les mythes grecs liés à la nature et au vivant réécrits et mis en images du XIVe au XVIe siècle en Europe ? Par quels intermédiaires et quels filtres ? Dans quels types de texte et d'image ? Avec quelles significations et à quelles fins ? Comment, de la Grèce ancienne à l'Europe médiévale et renaissante, les représentations de la nature et du vivant, des relations de l'humain avec le non humain, du divin avec la nature qu'offraient ces mythes grecs sont-elles transmises et réinterprétées ?
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Dimanche, 27 Octobre 2024 14:02
Sabine Luciani
Impossible consolation ?
Paradoxes, limites et échecs d'une notion en débat de l'Antiquité à nos jours
Appel à contributions Date limite : 15 janvier 2025
Face aux fléaux en tous genres qui ont coutume de s'abattre sur le genre humain, les Grecs et Romains faisaient volontiers appel aux méthodes des orateurs et aux arguments des philosophes. Pour soulager les affligés, les Anciens se fiaient aux vertus curatives du logos, prodigué par une parole amicale. Avec l'invention du christianisme, la religion s'est appropriée cette mission en recyclant les méthodes anciennes par la perspective d'un au-delà rédempteur. C'est ainsi que de l'Antiquité grecque au XVIIe siècle s'est progressivement forgé un arsenal discursif qui a alimenté une littérature visant « à dissiper ou du moins à modérer, autant que possible, le chagrin suscité par les événements malheureux ou considérés comme malheureux selon l'opinion courante (décès, maladie, exil, vieillesse etc.) en aidant la personne consolée à retrouver la tranquillité de l'âme » (Pernot 2000, 261). Cependant, le terme consolation a perdu en chemin une partie de son ancrage logico-discursif : l'acte de consoler n'est plus désormais associé à un certain type de discours, régi par des normes oratoires. Si la consolation occupe encore une place importante dans nos pratiques sociales, non seulement ses liens originels avec la rhétorique, jugée contraire à la sincérité, se sont fortement distendus (Martin-Ulrich 2017), mais elle est sortie du champ de la philosophie contemporaine, qui en dénonce les illusions ou la complaisance (Foessel 2015, 10-11 ; Delecroix 2020, 67-82). Quant à la religion, elle a pour ainsi dire perdu à son tour « le monopole de la consolation » (Delecroix 2020, 221). De fait, ce n'est peut-être pas seulement la rhétorique consolatoire qui est obsolète mais ses fondements mêmes. Dans une société laïque, « matérialiste » et individualiste, le processus de consolation, qui reposait traditionnellement sur des valeurs transcendantes et collectives, est à la peine. Face à la perte, que reste-t-il d'autre que la révolte ou le divertissement ?
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