Maxime Pierre et Jean-Pierre de Giorgio (dir.), Camenae n°20, 2017 : Généalogie de l'ode.
Le mot «ode», s'il renvoie bien, en grec, au verbe «chanter», n'a jamais désigné aucun genre littéraire, ni en Grèce, ni dans la Rome classique, alors même, qu'on parle depuis la Renaissance d'ode pindarique, sapphique et bien entendu horatienne… Le numéro en ligne n° 20 de Camenae « Généalogie de l'ode » (EPHE) dirigé par Jean- Pierre de Giorgio et Maxime Pierre mène l'enquête sur l'étrange origine de ce genre littéraire (le nom/ la chose ode).
Revue en ligne : Camenae
Table des matières :
- Introduction par Jean-Pierre de Giorgio et Maxime Pierre
- Claude Calame, « Pourquoi les ”odes” de Pindare ? Les désignations du chant dans la poésie ”lyrique” grecque »
- Maxime Pierre , « Horace, inventeur de l'Ode ? La réinterprétation horatienne du melos grec et ses enjeux poétiques »
- Sophie Malick-Prunier, « De l' “ode” latine à l'hymne chrétien, métamorphose d'un genre, d'Horace à Prudence »
- Jean-Pierre de Giorgio « Horace, les emplois du terme ode et l'identification générique de la poésie “lyrique” chez Diomède et les grammatici latini.»
- Anne-Zoé Rillon-Marne, « L'ode au Moyen Âge, une lyricité en sommeil ? »
- Maxime Pierre, « Les Odes scolaires de Jean de Garlande »
- Nathalie Dauvois, « Ode dans quelques commentaires de Carmina d'Horace et quelques poétiques de la Renaissance : le mot et la chose »
- Jean Vignes, « Ode, vers lyriques, chanson : débat terminologique et pratiques poétiques autour de 1550 »
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