M. Goullet, L'hagiographie est un genre introuvable

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Monique Goullet, L'hagiographie est un genre introuvable. Études d'hagiographie latine (VIe-XIe s.) réunies par Fernand Peloux avec la collaboration de Michèle Gaillard, Paris, 2022.

Éditeur : Éditions de la Sorbonne
Collection : Histoire ancienne et médiévale, 181
286 pages
ISBN : 979-10-351-0790-1
24 €


Cet ouvrage rassemble sous forme d'hommage onze articles écrits par Monique Goullet, choisis dans une bibliographie foisonnante. Latiniste renommée, Monique Goullet a consacré sa carrière scientifique à la littérature hagiographique du Moyen Âge qu'elle a contribué à rendre plus intelligible aux historiens. Après sa thèse sur le théâtre hagiographique de Hrotsvita de Gandersheim, elle a édité et traduit de nombreux textes, et a beaucoup œuvré, aux côtés de Michel Parisse, pour la défense et l'enseignement du latin médiéval à l'université. En 2005, elle a publié un ouvrage devenu classique, intitulé Écriture et réécriture hagiographiques : essai sur les réécritures de Vies de saints dans l'Occident latin médiéval (VIIIe-XIIIe s.), et elle a animé plusieurs recherches collectives et internationales. Parmi elles, la première étude et édition d'un des rares manuscrits hagiographiques du haut Moyen Âge conservés, le Légendier de Turin (2014).

Les textes rassemblés ici sont représentatifs des grands chantiers scientifiques qu'elle a ouverts, à l'intersection de la philologie et de l'histoire : ils interrogent d'abord les liens entre l'hagiographie, le théâtre et la poésie latines ; ils permettent d'explorer l'hagiographie de l'espace lorrain au Moyen Âge central ; ils rappellent l'inscription de cette littérature dans un réseau intertextuel particulièrement dense. Enfin, ils invitent à une reprise ab ovo de la culture hagiographique mérovingienne, en étudiant les premiers manuscrits hagiographiques conservés en Occident. Tous témoignent de la richesse, de la rigueur et de la générosité avec lesquelles ces recherches ont été conduites ces trente dernières années.

 

 

Source : Éditions de la Sorbonne