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R. Franchi, Dalla Grande Madre alla Madre. La maternità nel mondo classico e cristiano. Vol. 1: La Grecia

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Roberta Franchi, Dalla Grande Madre alla Madre. La maternità nel mondo classico e cristiano. Vol. 1: La Grecia, Alessandria, 2018.

Éditeur : Edizioni dell'Orso
Collection : Hellenica, n. 74
XII-376 pages
ISBN : 978-88-6274-888-9
48,00 €

È nel cuore dell'altopiano anatolico che prende avvio un affascinante viaggio, costellato di rimandi, sovrapposizioni e risonanze, volto a ripercorrere le tracce di quell'immagine archetipica femminile, figura simbolica dominante nel pantheon religioso antico, con la quale finisce per identificarsi la maggior parte delle divinità femminili: la Grande Madre. Venerata in Anatolia dagli Hittiti e dai Frigi, in Grecia il suo volto si sovrappone con quello di Cibele, Gaia, Rhea e Demetra. Un nome, tanti nomi o tante dee per indicare una credenza nella potenza incontestata di una madre primordiale e cosmo-teogonica, una madre sfuggente e poliedrica, che finisce per installarsi sull'Agorà di Atene, diventando custode della giustizia e dell'anima ancestrale della città. Espressione di fertilità e fecondità, la forza procreatrice e generatrice della Grande Madre, declinata già nel mito di Demetra e Kore, trova un parallelo in quell'unica figura femminile vivente, capace a sua volta di generare, nutrire, proteggere e amare: la madre. Accanto a balie e nutrici, la letteratura greca offre varie tipologie materne: dalla madre dello stato a quella terribile o vendicativa, dalla madre assassina a quella buona e materna. Ma forse la dimensione più consueta della madre è il pianto: Niobe, Teti, Ecuba, Andromaca o le madri supplici di Euripide innalzano le loro voci per ricordare le gioie e i tormenti dell'allevare e crescere i figli, lo smarrimento e il dolore causato dalla loro morte. E se è vero che la donna, relegata nell'oikos, resta tanto sul versante filosofico-medico quanto nella società patriarcale una cittadina impossibile, per via delle sue caratteristiche antitetiche a quelle dell'uomo, proprio l'amore per i figli la riscatta dalla sua naturale debolezza, concedendole uno statuto privilegiato, che sfiora le corde dell'eroismo e della virilità. Per le madri spartane rientra in una sorta di ‘normalità' civica non piangere alla morte dei figli, giacché questi sono generati per la difesa di Sparta. La morte di parto, al pari della ‘bella morte' in battaglia per un uomo, rende memorabile la vita femminile, destinata altrimenti ad essere cancellata dalla storia. Se la donna compie il suo dovere allorché mette al mondo i figli, la maternità, contribuendo a generare cittadini, potrebbe pienamente ambire allo status di attività civica. E come non ricordare il ruolo giocato ‘dietro il trono' da alcune madri di sovrani, tra cui Olimpiade, madre di Alessandro Magno? Attraverso una contestualizzazione attenta e un richiamo puntuale ai testi, senza tralasciare l'apporto iconografico, il volume, prendendo le mosse dalle remote vicende della Grande Madre, dimostra come il profondo impegno con cui la madre opera nel contesto sociale e religioso del mondo greco trasformi la maternità in una funzione imprescindibile e nobilitante.

 

S. Montel et A. Pollini (éd.), La question de l’espace au IVe s. avant J.-C. dans les mondes grec et étrusco-italique

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Sophie Montel et Airton Pollini (éd.), La question de l'espace au IVe s. avant J.-C. dans les mondes grec et étrusco-italique, Besançon, 2018.

Éditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté
320 pages
ISBN : 9782848676388
30 €

Ce volume collectif s'intéresse à la question de l'espace au ive siècle av. J.-C. Sont considérés les différents espaces de la cité grecque, leur histoire, leurs fonctions, mais aussi leurs représentations figurées. Vingt ans après l'ouvrage de Pierre Carlier (Nancy, 1996), des historiens de l'art, des archéologues, des spécialistes de l'aménagement du territoire des cités antiques éclairent de leur réflexion les effets de continuité, rupture, reprise et les particularités des espaces de la cité de ce moment particulier de l'histoire grecque.

 

Source : ISTA

 

R. Martínez Lacy (éd.), Hermenéutica de la esclavitud

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Ricardo Martínez Lacy (éd.), Hermenéutica de la esclavitud. Actas del XXXVII Coloquio del GIREA, Besançon, 2018.

Éditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté
208 pages
ISBN : 9782848676364
35 €

Ce volume regroupe des communications présentées lors du XXXVIIe colloque international du GIREA. Il contient de nouvelles propositions pour la compréhension de l'esclavage. Les réflexions qui constituent ce volume réinterrogent des problématiques et des résultats qui semblaient acquis pour les historiens, les philologues, les philosophes, les anthropologues ou les sociologues. Il est aujourd'hui évident que l'esclavage plonge ses racines concrètes et conceptuelles dans les formes de pensée les plus anciennes. Les études récentes montrent que la réalité de l'esclavage obéit à des facteurs complexes sur les plans économique, psychologique et social dans de très nombreuses cultures.

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O. Sers (trad.), Ovide. Les Métamorphoses

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Olivier Sers (trad.), Ovide. Les Métamorphoses, Paris, 2018.

Éditeur : Les Belles Lettres
464 pages
ISBN : 9782251448923
19 €

Je veux dire l'histoire et les métamorphoses
Des formes et des corps.
Dieux, c'est votre œuvre aussi :
Inspirez mon poème et guidez-en le fil
De l'aurore du monde au matin d'aujourd'hui !
I, 1-4

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J. Delmulle, Prosper d'Aquitaine contre Jean Cassien

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Jérémy Delmulle, Prosper d'Aquitaine contre Jean Cassien, Turnhout, 2019.

Éditeur : Brepols
Collection : Textes et études du Moyen Age 91
XLIV + 381 pages
ISBN : 978-2-503-58429-4
€55 (excl. TVA and shipping)

Une lecture du principal traité polémique de Prosper d'Aquitaine contre Jean Cassien sur la question de la grâce et du libre arbitre.

Composé en 432-433, le Liber contra collatorem de Prosper d'Aquitaine entend réfuter les positions d'un certain « conférencier » — comprendre : l'auteur des Conférences, Jean Cassien. C'est dans cette œuvre que Prosper défenseur autoproclamé de saint Augustin et de sa doctrine sur la grâce, a pu fournir la première critique, et la plus complète, des théories propagées à Marseille et dans le sud-est de la Gaule par les adversaires provençaux de l'évêque d'Hippone, en s'appuyant exclusivement sur des extraits tirés de la Conlatio XIII « Sur la protection de Dieu », publiée quelques années plus tôt.

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Servius, Commentaire sur l'Énéide de Virgile. Livre IV

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Servius, Commentaire sur l'Énéide de Virgile. Livre IV. Texte établi par Jean-Yves Guillaumin. Traduit et commenté par Jean-Yves Guillaumin, Paris, 2019.


Éditeur : Belles Lettres

Collection : Collection des universités de France Série latine

LXXXVI + 716 pages
ISBN : 9782251014821
85 €


Vers la fin du IVe s., un professeur nommé Servius, sur la vie duquel on ne sait rien de solide même s'il est mis en scène dans les Saturnales de Macrobe, commentait les œuvres de Virgile. Le livre IV de l'Énéide, qui est le plus court de cette épopée, fait l'objet d'un de ses commentaires les plus longs. C'est qu'il s'agit de Didon et d'Énée ; d'amour, de mariage et de séparation ; de la vie et de la mort, de religion et de philosophie ; des destinées de Rome aussi. Non pas que Servius affiche les préoccupations d'un profond philosophe : il fut longtemps considéré comme un « antiquaire », comprenons un amateur de détails d'érudition ancienne transmis à des fins seulement documentaires et scolaires ; et de ce point de vue on trouve chez lui, en effet, quantité de renseignements (religion, mythes, civilisation, histoire, littérature, linguistique, realia) qui sans lui seraient demeurés inconnus, et dont les spécialistes modernes ont fait leur miel ; c'est une bibliothèque fragmentaire caractéristique des centres d'intérêt de l'Antiquité tardive. Cependant, les exposés serviens laissent affleurer, sous un réel éclectisme, un système de références cohérent, organisé autour des valeurs et des opinions traditionnelles qui, dans le domaine de la morale, subsistent uniformément partagées (la castitas féminine, par exemple) dans le monde christianisé de l'Antiquité tardive ; par ailleurs, le même système servien porte au premier plan la vieille religion romaine comme un signe de résistance des intellectuels païens. S'agissant des deux personnages principaux, le commentaire, souvent conduit à propos d'Énée à la nuance et parfois à la contradiction, entend sauver sa pietas envers les dieux et envers Didon, ce qui n'est pas toujours facile, et semble, à l'égard de cette dernière, osciller entre la pitié et la condamnation.

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J. Cornillon et Fl. Barrière, Latin pour grands débutants

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Jonathan Cornillon et Florian Barrière, Latin pour grands débutants, Paris, 2019.

Éditeur : Presses Universitaires de France
384 pages
ISBN : 978-2-13-081100-8
27 €

En vingt leçons, ce manuel propose un parcours à travers la langue, la littérature et la civilisation latines, qui intéressera tant les littéraires que les historiens ou les philosophes. Il s'adresse aux grands débutants, désireux de commencer l'apprentissage de la langue latine dans le supérieur, à l'université comme en classes préparatoires aux grandes écoles.
Des textes authentiques et de nombreux exercices permettent la mise en pratique des connaissances acquises lors des leçons. Pour certains exercices, un corrigé ou des indices sont fournis afin de permettre le travail autonome de l'étudiant. Enfin, les diverses leçons sont autant d'occasions d'aborder l'histoire de Rome et de la latinité à travers les siècles, depuis la fondation de Rome jusqu'à la période médiévale.

 

Source : www.puf.com

 


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