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A. Aste, Il teatro antico a Roma: allestimento e drammaturgia

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Antonio Aste, Il teatro antico a Roma: allestimento e drammaturgia, Tricase (Lecce), 2021.

Éditeur : youcanprint
Collection : università e ricerca
123 pages
ISBN : 9791220327343
9.99 €

Il presente lavoro ha come oggetto un profilo storico-letterario delle principali forme della poesia drammatica romana.

 

 

 

Ch. Burgeon, La uirtus, la fides et la pietas dans les Punica de Silius Italicus

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Christophe Burgeon, La uirtus, la fides et la pietas dans les Punica de Silius Italicus, Turnhout, 2021.

Éditeur : Brepols
Collection : Giornale Italiano di Filologia - Bibliotheca, vol. 23
532 pages
ISBN : 978-2-503-59030-1
95 € (excl. tax)

Au cours de la guerre d'Hannibal, Rome connut d'abord de multiples revers jusqu'à se retrouver au bord de l'effondrement. Elle parvint ensuite à se redresser, puis finit par écraser ses ennemis barbares. Pour Silius, il existe indubitablement un lien entre les revers subis par les Sagontins, Regulus, Solimus, Varron et les autres protagonistes peu ou prou vertueux et leur mauvaise application ou leur incapacité à lier la fides à la pietas. De même, les victoires de Scipion en Hispanie puis en Afrique découlent-elles d'une meilleure compréhension de ces valeurs. Par la manière dont il construit les épisodes centraux des Punica, le poète flavien oblige en outre à s'interroger sur le type de vertu affiché par les acteurs historico-épiques et à envisager différentes manières d'interpréter les événements en fonction de leur conduite morale. Si le lecteur doit se poser diverses questions liées à la vertu et à la morale, et évaluer les indices fournis par Silius pour finalement comprendre toute l'importance d'un comportement moral et vertueux, il lui faut en outre se rendre compte que le schéma vertueux proposé par le poète est loin d'être binaire ; la vision de l'étranger des Romains dans les Punica ne l'est d'ailleurs pas non plus. Silius insiste sur la nécessité de parvenir à un équilibre entre la uirtus, la fides et la pietas sans jamais exclure aucune de ces trois valeurs du mos maiorum pour devenir un exemplum moral. Pour ce faire, il établit nombre de liens entre l'échec militaire et le manque d'éthique sous-tendant l'incapacité à constituer un exemple de vertu. En fournissant un exemplum moral en la personne de Scipion l'Africain dans le but de montrer au lecteur à quel point il est important de vivre de façon vertueuse, Silius, comme son modèle historiographique Tite-Live, combat le relâchement, et participe à l'effort de régénération morale entrepris par Domitien.

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J. Meyers et M. Tarayre (éd.), Les Errances de frère Félix, pèlerin en Terre sainte, en Arabie et en Égypte. Tome VIII Traité 8

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Jean Meyers et Michel Tarayre (éd.), Les Errances de frère Félix, pèlerin en Terre sainte, en Arabie et en Égypte. Tome VIII Traité 8, Paris, 2020.

Éditeur : Classiques Garnier
609 pages
ISBN : 978-2-406-10721-7
63 €

Le Traité 8 décrit l'arrivée et le séjour des pèlerins en Égypte durant le mois d'octobre 1483. Fabri y raconte, avec un talent de plume unique et une culture exceptionnelle, tout le passé et toutes les merveilles de cette terre de mémoire et de rêve, qui fascina tant les voyageurs d'Occident.

 

Source : Classiques Garnier

 

B. Goldlust (éd.), Approches du livre III des Saturnales de Macrobe

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Benjamin Goldlust (éd.), Approches du livre III des Saturnales de Macrobe. Histoire de la religion – Encyclopédisme – Esthétique, Besançon, 2021.

Éditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté
Collection : Institut des sciences et techniques de l'Antiquité (ISTA)
230 pages
ISBN : 978-2-84867-844-3
19 €


Le livre III des Saturnales de Macrobe doit d'abord être reçu comme une mine inépuisable d'informations sur la religion ancienne, sur ses sources savantes et sur ses rites. Mais ce livre présente également un intérêt majeur pour maintes questions d'érudition concernant les conditions de vie et les pratiques sociales des Romains. Du point de vue esthétique enfin, il nous en apprend beaucoup sur les pratiques d'écriture de Macrobe et sur la réception de Virgile au Ve siècle. C'est à l'analyse de ces différents statuts que s'attache cet ouvrage pluridisciplinaire, qui pose un jalon vers une nouvelle édition des Saturnales dans la Collection des universités de France (Les Belles Lettres).

 

Source : LCDPU

 

M. Humm et Ch. Stein, Religions et pouvoir dans le monde romain

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Michel Humm et Christian Stein, Religions et pouvoir dans le monde romain (218 av. J.-C. - 250 ap. J.-C.), Malakoff, 2021.

Éditeur : Armand Colin (Dunod éditeur)
Collection : Horizon
371 pages
ISBN : 978-2-200-62986-1
26,00

À Rome, comme pour les autres cités du monde méditerranéen antique, les dieux faisaient pour ainsi dire partie des communautés humaines : intégrer une de ces communautés revenait donc à adopter ses dieux. En particulier toutes les communautés politiques avaient ainsi « leurs » dieux et « leur » religion. Tout acte « politique » (c'est-à-dire en rapport avec la polis, ou civitas) était donc aussi « religieux », et inversement, car il s'agissait des deux faces d'une même médaille. Pour comprendre les évolutions qui ont affecté la vie religieuse publique des multiples communautés humaines progressivement soumises à l'autorité souveraine de Rome, puis intégrées dans l'Empire à l'apogée de sa dynamique de puissance (IIIe s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.), il faut commencer par appréhender les structures religieuses sur lesquelles s'appuyait le pouvoir romain dans ses formes successives. Pouvoir et religion publique étaient tellement liés dans l'Antiquité qu'il n'était pas possible que le passage d'une cité-État italienne en un empire allant de l'Écosse à l'Euphrate et au Sahara ne générât pas des mutations considérables au sein de la religion romaine. De même, le changement d'échelle spatiale a entraîné une confrontation de Rome avec des cultes de plus en plus étrangers qui a eu des conséquences assez variées pour les religions romaines privée et publique, comme pour ces autres cultes. Enfin, au fil des siècles, les religions des populations d'abord soumises au pouvoir de Rome, puis progressivement intégrées au sein de la communauté impériale, ont elles-mêmes connu des transformations importantes. Toutefois, la distinction entre les Romains « de Rome », et par extension d'Italie, et les autres Romains résidant au sein des communautés provinciales, a toujours persisté et se retrouve dans la vie religieuse de ces Romains des provinces.

 

Source : Armand Colin

 

A.-I. Bouton-Touboulic (dir.), Magna voce. Effets et pouvoirs de la voix dans la philosophie et la littérature antiques

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Anne-Isabelle Bouton-Touboulic (dir.), Magna voce. Effets et pouvoirs de la voix dans la philosophie et la littérature antiques, Paris, 2021.

Éditeur : Classiques Garnier
Collection : Kaïnon. Anthropologie de la pensée antique ; 19. Série 'Symposia', 8.
473 p. pages
ISBN : 978-2-406-10660-9
49 €

La voix occupe une place majeure dans l'Antiquité : elle se diffracte en de nombreux domaines (musical, poétique, rhétorique, médical, religieux...), qui font l'objet des dix-huit études de ce volume consacré aux pouvoirs et aux effets de la voix dans la philosophie et la littérature antiques, d'Homère à saint Augustin.

 

Source : Classiques Garnier

 

V. Boudon-Millot et F. Micheau (dir.), La thériaque. Histoire d'un remède millénaire

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Véronique Boudon-Millot et Françoise Micheau (dir.), La thériaque. Histoire d'un remède millénaire, Paris, 2020.

Éditeur : Les Belles Lettres
436 pages
ISBN : 9782251451671
25,50 €

Comment la thériaque, remède censé combattre les empoisonnements et guérir toutes les maladies, dont la formule a été mise au point par Andromaque, médecin de l'empereur Néron au Ier siècle de notre ère, a-t-elle réussi à traverser le temps et l'espace ? Comment expliquer que cette étrange panacée, préparée à l'aide de plus de soixante-dix ingrédients, dont l'opium et la chair de vipère, ait dès l'Antiquité été utilisée jusqu'en Chine, et qu'en Occident elle soit parvenue à se maintenir en bonne place sur les étagères des apothicaires jusqu'à l'orée du XXe siècle ? La présente monographie, née de la collaboration d'historiens, de philologues et de pharmaciens, en suivant pas à pas les différentes étapes de la transmission du célèbre électuaire à travers les principales langues de la Méditerranée (grec, syriaque, arabe, latin…), propose de retracer l'histoire deux fois millénaire de ce fleuron de la pharmacopée antique et médiévale.

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