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C. Sotinel, Rome, la fin d'un Empire. De Caracalla à Théodoric 212 - fin du Ve siècle

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Claire Sotinel, Rome, la fin d'un Empire. De Caracalla à Théodoric 212 - fin du Ve siècle, Paris, 2019.

Éditeur : Belin
Collection : Mondes anciens
688 pages
ISBN : 978-2-7011-6497-7
49 €

En 212, l'empereur Caracalla confère par édit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire à la fois politiquement unifié et culturellement universel. En 527, les élites romaines prennent conscience que les royaumes gothiques ont achevé de tuer l'Empire d'Occident. Le passage de témoin à l'Empire byzantin se réalise dans un Ve siècle qui se termine lorsque l'empereur Justinien tente de reconstituer une unité impériale universelle, sur des bases devenues profondément différentes de celles qui avaient fondé l'Empire romain.
La longue période qui va de 212 à 527 a ainsi vu se produire des transformations impressionnantes : la fin d'une société d'ordres, la fusion des populations barbares et des populations provinciales, la déconstruction politique de l'Empire romain, la diffusion du christianisme. L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens qui veulent réactiver la notion de déclin de la civilisation.

 

Source : Belin

 

C. Virlouvet, N. Tran et P. Faure , Rome, cité universelle. de César à Caracalla 70 av. J-C - 212 apr J-C.

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Catherine Virlouvet (dir.), Nicolas Tran et Patrice Faure, Rome, cité universelle. de César à Caracalla 70 av. J-C - 212 apr J-C., Paris, 2018.

Éditeur : Belin
Collection : Mondes anciens
880 pages
ISBN : 978-2-7011-6496-0
49 €

L'apogée de l'Empire romain
L'histoire de Rome que dépeint ce volume est celle de l'apogée d'un empire « mondial ». Comment une petite cité est-elle parvenue à dominer un ensemble de terres s'étendant de l'Écosse et du Danube au désert africain, de l'Atlantique au Proche-Orient, et à établir cette domination de manière assez durable pour marquer profondément l'histoire de tous ces territoires ?
Le succès de la domination romaine tient pour bonne part à une conception ouverte de la citoyenneté. Le recensement de 70 av. J.-C. régla un conflit qui avait opposé Rome aux Italiens, une vingtaine d'années auparavant. Tous les hommes libres de la péninsule formèrent désormais le populus Romanus. Près de trois siècles plus tard, en 212 apr. J.-C., Caracalla attribua le bénéfice de la ­civitas Romana à tous les habitants libres de l'empire. Or, durant la période délimitée par ces deux mesures, les possessions romaines s'étaient étendues bien au-delà des rivages de la Méditerranée. Cette expansion fut l'œuvre collective des soldats romains et de leurs chefs. Garants d'une domination qui se prétendait universelle, et qui avait pour siège la plus grande ville de l'Antiquité, les princes adaptèrent la Cité au gouvernement du monde. L'ouvrage examine cette histoire en recherchant la cohérence d'une construction impériale singulière, qui servit – plus tard – de modèle à bien d'autres.

 

Source : Belin

 

The Journal of Medieval Latin, vol. 30

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The Journal of Medieval Latin, vol. 30, Turnhout, 2020.

Éditeur : Brepols
XXXV-437 pages
ISBN : 978-2-503-58736-3
83 € (excl. tax)

E. Wilson, Stephen of Ripon's Vita S. Wilfridi: Genre, Political Theory and Historical Representation in the Early Middle Ages
B. Garstad, Charlemagne's Failure of Charity in Ps. Turpin's Chronicle and Beyond
J. O'Rorke, On the Date, Authorship, and Newly Discovered Old Irish Material in the Ars Ambrosiana
A. G. Rigg (†), Clerical Concubines: Three Poems
D. A. Traill, Payen Bolotin's Targeting of the Tironensians and Cistercians in his De Falsis Heremitis
I. Grigoraș, Breuiarium Artis grammaticae Alcuini: Edition and Study
Å. Ommundsen, A New Manuscript Source for the Legend of Saint Clement in Denmark
J. Rubin, The Manuscript Tradition of Burchard of Mount Sion's Descriptio Terre Sancte
A. Kraebel, English Hebraism and Hermeneutic History: The Psalter Prologues and Epilogue of Henry Cossey, OFM
F. Stella, Latin Poetic Stories About Muhammad and Their Stylistic Network
T. Major, Editions of Texts for Teaching Medieval Latin: Martha Bayless, Fifteen Medieval Latin Parodies, Donka D. Markus, Reading Medieval Latin with the Legend of Barlaam and Josaphat, and Andrew Rabin and Liam Felsen, The Disputatio puerorum: A Ninth-Century Monastic Instructional Text
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Source : https://www.brepols.net

 

A. Heller, L'âge d'or des bienfaiteurs

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Anna Heller, L'âge d'or des bienfaiteurs. Titres honorifiques et sociétés civiques dans l'Asie Mineure d'époque romaine (Ier s. av. J.-C. - IIIe s. apr. J.-C.), Genève, 2020.

Éditeur : Droz
Collection : Hautes Etudes du monde gréco-romain
307 pages
ISBN : 978-2-600-05746-2
46 €


À l’époque impériale, les inscriptions gravées sur les bases de statues, dans le contexte institutionnel des honneurs civiques, définissent parfois l’individu honoré par des qualificatifs élogieux qui, ajoutés à son nom, prennent une valeur officielle. Ces titres honorifiques, d’origine et de nature variées (« bienfaiteur », « fondateur », philopatris, philosebastos, « fils de la cité »…), distinguent alors leurs détenteurs de ceux qui en sont dépourvus et participent à construire ou refléter les hiérarchies sociales. Ils expriment les valeurs qui fondent les sociétés civiques sous l’Empire romain, largement façonnées par la pratique de l’évergétisme. Cet ouvrage propose une étude de l’histoire et du fonctionnement de cette modalité particulière du discours d’éloge. Se fondant sur le dépouillement systématique de quelque 30 000 inscriptions d’Asie Mineure, il développe une approche quantitative visant à établir la distribution chronologique, typologique et géographique des titres honorifiques, tout en éclairant leurs procédures d’attribution et leurs contextes d’usage. L’institution des titres apparaît à la fois comme un puissant vecteur de l’unification culturelle du monde grec – un processus entamé à l’époque hellénistique mais véritablement achevé sous la domination romaine – et comme un moyen d’expression des identités locales, dans un monde où les communautés continuent d’affirmer leur attachement aux traditions civiques.


Source : Droz

 

I. Bochet et alii, Augustin d'Hippone. Contre Fauste le manichéen, livres XIII-XXI

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Isabelle Bochet, Jean-Daniel Dubois, Martine Dulaey, Alban Massie, Paul Mattei, Michel-Yves Perrin et Gregor Wurst, Augustin d'Hippone. Contre Fauste le manichéen, livres XIII-XXI / Contra Faustum manichaeum, XIII-XXI, Paris, 2020.

Éditeur : Institut d'études augustiniennes
Collection : Bibliothèque Augustinienne
668 pages
ISBN : 978-2-85121-300-6
€ 65 excl. VAT

Dans le volume 18/B de la Bibliothèque augustinienne, on pourra lire une traduction nouvelle des livres XIII-XXI du Contre Fauste le manichéen, qui est une des œuvres majeures d'Augustin. Elle intéresse non seulement les lecteurs de l'évêque d'Hippone, mais aussi les spécialistes du manichéisme, car de nombreux aspects de la doctrine manichéenne y sont évoqués, et Augustin reproduit intégralement un opuscule perdu de Fauste avant de le réfuter. Au fil de la discussion et de la polémique apparaissent de nombreux aspects de la théologie chrétienne et de l'exégèse de la Bible importants pour la connaissance du christianisme ancien.

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P. Van Nuffelen et L. Van Hoof, Clavis Historicorum Antiquitatis Posterioris

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Peter Van Nuffelen et Lieve Van Hoof, Clavis Historicorum Antiquitatis Posterioris. An Inventory of Late Antique Historiography, Turnhout, 2020.

Éditeur : Brepols
Collection : Corpus Christianorum. Claves: Subsidia
cxvi + 1079 pages
ISBN : 978-2-503-55295-8
€ 295 excl. VAT

This volume inventorises the whole historiographical production of Late Antiquity.
The Clavis Historicorum Antiquitatis Posterioris, part of the Brepols Claves, is an inventory of all attested works of historiography from Late Antiquity (300-800 AD), in any state of preservation. It offers full coverage of works written in Latin, Greek, Syriac, Armenian, Georgian and Coptic, while also including Jewish and Persian works. Containing information on author and work, it provides guidance on authorship, social and religious context, genre, sources, manuscript tradition, and editions and translations. A substantial introduction discusses genres in late ancient historiography, and numerous indices facilitate the use of the Clavis. In this way, the CHAP will be an essential research tool for scholars working on the history of historiography, Late Antiquity and Patristics, and it will facilitate further research on the genre.

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J. Gil (éd.), Scriptores Muzarabici saeculi VIII-XI, vol. II

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Juan Gil (éd.), Scriptores Muzarabici saeculi VIII-XI, vol. II, Turnhout, 2020.

Éditeur : Brepols
Collection : Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis, vol. 65B
768 pages
ISBN : 978-2-503-58931-2
€ 425 excl. VAT

Todos los autores citados escribieron en al-Andalus, esto es, en la Hispania sometida a la dominación árabe. Su obra es muy interesante por estar sujeta a tendencias ántagónicas. Por un lado, constituye una respuesta, incluso exacerbada, a los retos que plantaeaba a la comunidad cristiana andalusí la brillantísima cultura de la Córdoba califal, dando cauce literario a un conflicto religioso que acabó de manera sangrienta en la era de los mártires voluntarios. Por otro, supone un intento, a veces también llevado al límite, por mantenerse firme frente a las exigencias de los reinos cristianos, extremando la postura en cuestiones teológicas: así surgió la herejía adopcionista. En ese mundo, hostil por ambos lados, la literatura mozárabe se caracteriza por su tradicionalismo a ultranza, que se traduce en un respeto y fidelidad inquebrantables a las formas y contenidos de un mundo ideal ya periclitado (el reino visigodo).

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